Aujourd’hui, c’est tout l’écosystème sportif qui est en ébullition pour repenser les habitudes et les modèles d’organisation d’hier.

Aujourd’hui, lorsqu’on évoque l’avenir du sport en France et dans le monde, il ne peut être indissociable d’une approche respectueuse de l’environnement.

Le futur est au durable et à l’éco-responsabilité de chaque acteur, qu’il soit décisionnaire ou non.

À titre personnel, les initiatives pour l’environnement se traduisent par une pratique sportive plus responsable et en harmonie avec les espaces naturels empruntés.

Les fédérations sportives, de leur côté, s’engagent aussi à réduire leurs impacts, sensibiliser les adhérents et participer à une gestion réfléchie de leurs actions.

Dans notre article « 8 acteurs du sport qui s’engagent pour l’environnement » on évoquait déjà les initiatives des fédérations et sportifs de tous horizons.

Aujourd’hui, c’est tout l’écosystème sportif qui est en ébullition pour repenser les habitudes et les modèles d’organisation d’hier.

Équipements sportifs, coordination des événements, infrastructures, gestion des espaces outdoor, échanges interclubs, tout est réétudié pour que sport et environnement puissent s’accorder.

Parmi ces grandes mutations, on voit ainsi fleurir de nombreuses organisations, initiées par des sportifs qui ont décidé de dédier leur cause à la planète.

On vous présente aujourd’hui 4 associations qui militent pour un monde plus vert.

Et si vous souhaitez agir à votre échelle, ne manquez pas notre article « 8 astuces pour faire du sport en mode éco-responsable ».


Mountain Riders : pour une gestion mesurée de nos montagnes

moutain riders-unsplashFondée en 2001 au cœur des Alpes du Nord, l’association Mountain Riders œuvre pour la transition écologique au sein des espaces montagnards.

Des Alpes aux Pyrénées, en passant par le massif central, le Jura et même les plus petits reliefs de France, Mountain Riders s’est donné pour objectif de mobiliser le plus grand nombre sur les enjeux environnementaux de ces bouts de nature.

Consciente que les écosystèmes de montagne sont de plus en plus fragilisés par le développement du tourisme et des sports outdoor, l’association concentre ses actions sur la sensibilisation et l’éducation au développement durable.

La philosophie de Mountain Rider, comme définie dans son discours, c’est « informer sans moraliser ».

À travers les actions mises en place par les bénévoles, on retrouve ainsi 4 grands secteurs d’intervention.

  • Dans un premier temps, les membres de l’association travaillent sur l’éducation des plus jeunes car ils incarnent les acteurs du changement pour les années à venir.
    De nombreux projets pédagogiques sont organisés afin de sensibiliser la jeunesse à ces enjeux. Sorties natures, séjours itinérants, animations, ateliers ludiques… Les actions sont nombreuses et variées.

  • D’autre part, Mountain Riders organise, tout au long de l’année, les Mountain Days, des campagnes de ramassage des déchets en montagne. L’occasion de faire participer des milliers de bénévoles partout en France à une action d’intérêt commun.

  • Dans un troisième temps, l’association accompagne également les territoires dans le processus de candidature et de labellisation Flocon vert qui distingue les destinations touristiques les plus engagées dans le Développement durable et la transition écologique.

  • Enfin, les acteurs de Mountain Riders animent également des séances de formation à destination des professionnels de la montagne (moniteurs de ski, pisteurs, animateurs, vendeurs en station, etc.)


Football Ecologie France : le ballon rond vecteur de changement

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En tant que sport le plus populaire au Monde, le football est un formidable vecteur de valeurs et un outil de transmission solide.

En France, on recense 15 000 clubs amateurs et professionnels et pas moins de 2,2 millions de licenciés.

Des chiffres qui attestent du potentiel d’influence que peut avoir le football sur les mentalités.

De par sa popularité, le football est aussi l’un des sports ayant le plus fort impact sur l’environnement.

L’organisation des événements y est pour beaucoup, entre les déplacements générés pour se rendre sur les lieux des matchs, les larges campagnes de communication mises en place, ou encore les tonnes de déchets produits durant les rencontres.

À cela, s’ajoutent les dépenses énergétiques pour l’entretien et l’exploitation des stades, ainsi que la consommation en eau.

C’est suite à ce constat que l’association Football Ecologie France a vu le jour en 2019 avec pour objectif de faire du football un acteur majeur de la transition écologique et sociale.

Composée d’une soixantaine d’experts et de plusieurs antennes à travers la France, l’association accompagne tous les acteurs du secteur ; les clubs, dirigeants, collectivités, à travers des actions de sensibilisation, d’expertise et de formation au sport responsable.

En 2020, elle a lancé une consultation nationale « football et transition écologique » dont les résultats visent à accélérer la prise de conscience des Français sur l’implication du football dans l’avenir de la planète. 


La Surfrider foundation : prendre soin des écosystèmes marins.

surfeur-unsplashOn ne présente plus cette association emblématique du combat pour la sauvegarde des littoraux et milieux océaniques.

En l’espace de 30 ans, la Surfrider foundation, créée à l’origine par un groupe de surfeurs engagés, a réussi à rassembler plus de 13 000 adhérents à travers 11 pays pour coordonner des actions de sensibilisation, de préservation des milieux et de sauvegarde des espèces.

Ses actions s’articulent autour de 3 thématiques d’intervention.

  • La lutte contre la pollution des milieux aquatiques.
    Avec 8 millions de tonnes de déchets rejetés chaque année dans nos océans, dont 80% de déchets plastiques, l’association a fait de la réduction des déchets son cheval de bataille. Chaque année, elle organise des actions de collecte d’envergure à travers le monde et des campagnes de sensibilisation sur les impacts directs de la pollution plastique sur le vivant.

  • La préservation des littoraux.
    Avec le changement climatique et l’augmentation de la pression anthropique, les littoraux sont de plus en plus fragilisés d’année en année. Face à ce constat, la Surfrider foundation œuvre pour la concertation collective et encourage les initiatives de préservation et d’aménagement des littoraux.

  • Le suivi de la qualité des eaux.
    Consciente que la qualité des eaux influe sur la santé des populations, l’association s’est engagée dans le suivi et l’analyse de cet élément. Pour coordonner ses recherches, la Surfrider foundation développe ainsi 4 programmes articulés autour de la pollution chimique, bactériologique, de la prolifération de l’algue toxique Ostreopsis Ovata, et de la gestion des bassins-versants. 


Run Eco Team : courir pour un monde plus propre

déchet plage-pixabay
Courir tout en ramassant des déchets, c’était l’idée lancée par Nicolas Lemonnier en 2016, à travers son groupe Facebook RUN ECO TEAM.

Inspiré par le plogging suédois, le projet a rapidement dépassé les frontières et séduit de nombreux sportifs.

L’initiative fut tellement saluée par la communauté running, qu’en moins de 3 mois d’existence, la Run Eco Team réunissait déjà plus de 300 coureurs.

5 ans plus tard, l’association rassemble plus de 20 000 personnes issues de 103 pays et peut compter sur le soutien de nombreuses personnalités publiques comme Alessandra Sublet ou Laury Thilleman, ainsi que d’athlètes médaillés tels que la surfeuse Maud Le Car ou le champion du monde d’athlétisme Stéphane Diagana.

Les membres de la Run Eco Team œuvrent pour nettoyer notre planète à chacune de leurs sorties running.

Des actions citoyennes et décentralisées qui permettent à chacun de s’investir à son échelle dans cette cause d’utilité publique.
Depuis leur première mobilisation, les Ecorunners ont ainsi nettoyé l’équivalent de 2528 km.

Ecrit par linkNsportle 29/01/2021

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