Au XIVe siècle, des archéologues auraient retrouvé une planche de surf dans le tombeau d’une femme ayant vécu à cette époque.

En cette journée mondiale de l’eau, où le bleu de notre planète est à l’honneur, prenons quelques instants pour s’intéresser aux sports aquatiques. Vous savez, ces sports qu’il est si agréable de pratiquer par une belle matinée ensoleillée, en compagnie des oiseaux et de tous ces animaux qui s'activent dans les profondeurs.


Les sports d’eau, une activité ancestrale


Le sport est une activité humaine très ancienne voire instinctive puisqu’elle trouve ses origines dans le jeu sous toutes ses formes. Ces jeux, dépendant souvent de l’environnement dans lequel ils sont pratiqués, ont parfois amené les hommes à se familiariser avec l’élément aquatique, autrement que pour satisfaire le besoin primaire de s’alimenter.

L’Océan, les mers, les lacs, les rivières, en plus d’être des réserves de nourriture, sont donc devenus très tôt des terrains de jeux et d’expérimentations.

Ainsi, les premiers documents retrouvés, qui attestent de la pratique de ce que nous appellerons plus tard la natation, remontent à l’an 4500 avant Jésus-Christ. Il y a donc sacrément longtemps.

La nage est donc une activité primitive qui fut, par la suite, élevée au rang de sport dès l’Antiquité. Il faudra néanmoins attendre le XIXème siècle pour que cette discipline figure parmi les sports olympiques. Il en sera de même pour les sports nautiques qui nécessitent du matériel tels que l’aviron, le canoë, la planche à voile, etc.

Le surf, quant à lui, remonterait au moins au XIVe siècle puisque sur l’île d’Hawaï, dont on sait que le surf est une activité traditionnelle ancestrale, des archéologues auraient retrouvé une planche de surf dans le tombeau d’une femme ayant vécu à cette époque.

Nous l’avons compris, les sports nautiques sont légion et leurs origines parfois floues, permettent néanmoins de situer ces activités très tôt dans l’histoire de l’humanité.

Le sport en milieu aquatique

grande barrière de corail australie_SOPHIE F
Avec la montée des débats sur l'environnement qui animent la communauté internationale depuis ces dernières décennies, et la forte sensibilité du milieu aquatique face aux impacts des activités humaines, les questions de préservation et de respect du vivant prennent tout leur sens.

Comment limiter les dégâts engendrés par nos activités sportives sur les écosystèmes marins ?

Peut-on concilier la pratique de ces sports et un impact réduit sur le milieu aquatique ?

La réponse est bien évidemment oui, et ce, grâce à des gestes simples :

  • Lorsqu’on plonge, on évite de toucher les poissons, les éponges ou de s’appuyer sur les coraux même si on porte des gants
  • Lorsqu’on navigue, que ce soit en catamaran, dériveur ou autre, on s’assure de mettre les déchets susceptibles de s’envoler, à l’abri du vent.
  • En bateau, on est attentif aux zones de mouillage et on évite de laisser traîner son ancre sur le fond car c’est un espace de vie pour de nombreuses espèces.

Ces exemples montrent qu’en étant un peu attentif à ce qui nous entoure, on peut limiter les conséquences de nos actes sur ces milieux.

Henry Robert Pearce_WIKIMEDIA COMMONS




Pour l’anecdote du jour, en 1928 pendant les Jeux olympiques d’Amsterdam, lors du quart de finale de la compétition d’aviron, Henry Pearce, compétiteur australien, s’est arrêté de ramer soudainement afin de laisser passer une famille de canards devant son bateau. Il a fini par se qualifier et a remporté la médaille d’or.

Si même un champion olympique peut le faire alors qu’il est en plein effort physique, nous aussi nous pouvons avoir les bons réflexes.






En bonus, une liste de sports nautiques insolites à tester


Le Rugby subaquatique
: équipé d’un masque, d’un tuba et de palmes, on fait la chasse au ballon ovale sous l’eau et les passes en avant sont acceptées. Ici, la notion d’équipe n’a jamais eu autant de sens puisqu’il faut se relayer avec ses camarades pour reprendre de l’air en surface.

Le Subwing : sous l’eau, en apnée, les mains accrochées à une planche composée de deux ailes amovibles on se laisse tracter par un bateau comme pour le ski nautique. On prend plaisir à « glisser » sous l’eau tel un poisson et à effectuer des figures en maniant habilement les deux parties du Subwing.

Le Ski surfing : comme son nom l’indique, on surfe, mais avec des skis. A ne pas confondre avec le Waveski surfing qui lui, est un compromis entre le surf et le kayak.

Le Yoga Paddle : une planche de Paddle et du yoga, attention à l’équilibre.

La nage sirène : pour les fans d’Ariel.

La plongée en Snuba : à l’attention des débutants, on plonge relié par un long tuyau à un bateau gonflable où se situe une bouteille d’oxygène.

La nage en eau glacée : seuls, les plus téméraires oseront, ce qui n’est pas mon cas.

L’Aquapunching : pour ceux qui veulent se défouler. Les séances se déroulent en piscine, on effectue, sous l’eau, une série de mouvements empruntés à la boxe.

Le bateau-dragon : sur une longue embarcation accessoirisée à l’effigie d’un dragon chinois, on rame en cadence, avec 10 ou 20 camarades, au rythme d’un tambour.

Ecrit par linkNsportle 20/03/2019

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