Être sportif responsable, c’est avant tout être conscient que notre présence en milieu naturel aura forcément un impact sur la vie sauvage et leurs milieux.

Le début d’année est toujours propice à de nouvelles résolutions.

Adopter une alimentation saine, pratiquer une activité sportive régulière, limiter les écrans ou aller voir la famille plus souvent… Les envies ne manquent pas.

Seulement, avant de se fixer ces nouvelles résolutions, le petit coup d’œil sur l’année écoulée peut en décourager certains.

A-t-on tenu les engagements pris l’année précédente ?

Pour beaucoup, la réponse est non car les objectifs fixés sont souvent trop ambitieux et déconnectés de la réalité.

C’est pour cette raison qu’il vaut mieux viser un projet global sur l’année que l’on aura découpé en plusieurs petits objectifs à remplir, ou de se fixer plusieurs challenges mensuels, étalés tout au long de l’année.

Chez linkNsport, notre résolution 2021 est simple : tendre vers une pratique sportive plus responsable.

On le sait, la pratique d’une activité physique est bénéfique pour notre santé, elle profite à notre organisme, à notre silhouette mais également à notre psychisme.
Le sport devrait idéalement être partie intégrante de notre quotidien, toute notre vie durant.

Seulement, comme toutes activités humaines, le sport engendre des impacts sur notre planète qu’il ne faut pas négliger.

Entre la pollution et les déchets générés lors des événements sportifs, les émissions produites pour la fabrication des articles de sport ou encore, les conséquences des sports outdoors sur la faune sauvage, le sport n’est pas tout à fait un bon élève pour l’écologie.

Il convient donc d’être attentif à nos usages pour limiter les effets sur l’environnement. Voici donc 8 astuces pour devenir plus responsable dans sa pratique sportive.


S’équiper avec du matériel de sport durable ou d’occasion


1/ Privilégier les marques éco-friendly

femme sport-pixabay
L’équipement sportif figure parmi l’une des premières sources de pollution du secteur.

L’habillement textile, d’une part, est une industrie extrêmement gourmande en eau et produit des rejets toxiques pour les milieux aquatiques.

D’autre part, les équipements et infrastructures sportives génèrent des nuisances dommageables pour l’environnement.

Entre la production, l’acheminement des produits à travers le monde et leur traitement, une fois devenus déchets, le marché des articles de sport implique des impacts non négligeables pour la planète.

Face à ce constat, choisir des marques d’équipement sportif éco-responsables impliquées dans une production respectueuse de l’environnement, c’est faire le choix de limiter notre impact sur la nature.

Des marques Françaises comme Nok Boards ou Pente Douce sont engagées dans cette démarche en produisant localement, et à partir de matériaux recyclés.


2/ Vendre ou acheter son matériel de sport d’occasion

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Vendre ou acheter du matériel de sport d’occasion, c’est faire le choix d’offrir une seconde vie à du matériel encore fonctionnel.

En valorisant des articles de sport déjà utilisés, on lutte à la fois contre le gaspillage et la surproduction de déchets.

Comme le traitement de ces déchets produit d’importantes émissions de CO2, par voie de conséquence, s‘équiper en matériel de sport d’occasion, c’est aussi limiter son impact carbone.

Aujourd’hui, il existe mille et une façons de redonner vie à son ancien matériel de sport.
On peut le donner, le recycler en utilisant certains des éléments qui le composent, ou encore le vendre et donc, récupérer une partie de l’argent investi.

Chez linkNsport, on est ainsi convaincu que le secteur du matériel de sport a son rôle à jouer pour le développement d’un sport durable et responsable.

N’hésitez pas à consulter nos annonces d’article de sport d’occasion pour vous équiper tout en valorisant le matériel de sport déjà utilisé.

Si vous souhaitez vendre votre matériel de sport, vous pouvez également consulter notre guide vendeur conçu pour répondre à vos questions.


Opter pour des modes de transport « green »


3/ Favoriser le covoiturage pour les rencontres sportives

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Chaque année en France, environ 2,5 millions d’événements sportifs sont organisés.

En plus de générer des tonnes de déchets ou de favoriser la surconsommation avec la distribution de goodies, ces manifestations impliquent des déplacements issus des quatre coins de la France voire du Monde.

C’est donc autant d’émission CO2 à prendre en compte dans l’organisation de ces événements.

Pour réduire notre empreinte écologique, favoriser le covoiturage ou un transport partagé est une bonne alternative.

La Fédération Française de basket utilise déjà l’outil Optimouv mis en place par le Ministère des Sports, qui permet d’optimiser les déplacements générés lors de rencontres sportives, en proposant des lieux pertinents en termes de distance. 


4/ Avoir le réflexe « vélo » pour les trajets locaux.

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Le projet du gouvernement de développer les pistes cyclables le montre bien, le vélo est le moyen de transport « vert » par excellence.

Zéro émission de CO2, zéro nuisance sonore et un faible coût d’entretien, la « petite reine » coche toutes les cases.

Alors, quand c’est possible, on enfourche son vélo pour se rendre à la salle de sport, à la piscine ou au gymnase.

En plus d’être bon pour la planète, c’est aussi un excellent moyen de s’échauffer avant de commencer l’entraînement.

Sinon pour privilégier des déplacements « verts » il y a toujours la marche, idéale pour stimuler les muscles et le système cardio-vasculaire. À défaut, on peut toujours utiliser les transports en commun.


Choisir une alimentation plus responsable


5/ Encas sportifs : opter pour le « fait maison »

en cas sportif-pixabay
Rien de mieux qu’un produit frais et préparé avec soin pour prendre soin de son corps avant, pendant et après l’effort.

Avec un peu d’organisation, il est très facile de préparer des barres énergétiques ou des pâtes de fruit soi-même.

À noter que les fruits frais sont aussi d’excellents en-cas énergétiques.

De la même manière, les boissons énergisantes peuvent être remplacées par des boissons sucrées à base de jus de fruit et d’eau.

En plus d’avoir un contrôle sur la composition de ce que l’on ingère, préparer ses encas à la maison est aussi un moyen de participer à la réduction des emballages. Pensons-y !


6/ Adopter la gourde réutilisable

gourde réutilisable-unsplash
Pas besoin de le rappeler, l’utilisation des bouteilles en plastique et l’une des 1ères causes de pollution des océans et de dégradation de la vie marine.

En France, on estime que 25 millions de bouteilles sont consommées chaque jour.

Quand on sait qu’une bouteille met entre 100 et 1000 ans à se dégrader dans la nature, il devient urgent de trouver des alternatives.

Face à ce constat, une solution s’impose : l’utilisation d’une gourde pour s’hydrater pendant et après l’effort.

À choisir, de préférence en inox ou en matière éco-friendly.

Des salles de sport comme le Genae Fitness Club réfléchissent déjà à l’adopter massivement. 


Faire du sport au service de l’environnement


7/ Lier l’utile à l’agréable en pratiquant le « plogging »

plogging-wikipedia common
Nouvelle tendance venue de Suède, le plogging, c’est l’art de faire son jogging tout en ramassant les déchets.

Une initiative plus que bénéfique qui permet de varier les mouvements pendant sa séance running, tout en préservant son espace vécu.

À l’instar du plogging, on retrouve également le concept des « Clean Walks », une variante pour les marcheurs et randonneurs désireux de nettoyer les chemins et sentiers.

Mais, si ces tendances sont, pour le moment, l’apanage du trail running et de la randonnée, la démarche s’adapte parfaitement aux autres sports.

C’est ce que nous a montré le Projet AZUR porté par Anaëlle Marot, qui s’est donnée pour mission de partir en kayak et à vélo pour ramasser les déchets le long des plages et littoraux méditerranéens du Sud de la France.


8/ Respecter la nature, notre terrain de jeu

kayak nature-pixabay
Être sportif responsable, c’est avant tout être conscient que notre présence en milieu naturel aura forcément un impact sur la vie sauvage et leurs milieux.

Que ce soit en foulant le sol, en faisant du bruit, ou par le simple fait d’être là, nos gestes ne sont jamais anodins.

En sachant cela, il convient à chacun de respecter ces écrins de verdure, sanctuaires de biodiversité.

En pratique, on peut ainsi observer le silence ou se faire discret, à proximité des zones classées.

Emporter ses déchets avec soi, bien évidemment, mais aussi éviter de toucher les plantes au risque de laisser des traces et odeurs qui pourraient perturber les animaux.

Cela vaut également en milieu marin, où l’on évite de toucher aux coraux, mollusques ou éponges.

Ces petits gestes simples ont une grande utilité pour maintenir l’équilibre naturel et contribuer à la préservation de notre environnement.

Ecrit par linkNsportle 05/01/2021

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